Le patrimoine religieux

MANE possède plusieurs édifices religieux, tous classés ou inscrits à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historique.

Dans le village vous découvrirez la façade baroque de l’église Saint André et immédiatement à côté la chapelle des pénitents

L’Eglise Saint André

Église du XVIIè siècle dotée d’un portail florentin.

Elle se compose d’une nef qui compte trois travées, un chœur en forme d’abside et deux collatéraux. Elle abrite une vierge en marbre de Carrare, un autel en marbre polychrome et des stalles ornées d’acanthes du XVIIe, inscrites à l’inventaire des monuments historiques.

 

Le clocher

Le clocher à fleurons en pierre de Mane a été reconstruit en 1667.

C’est une tour de 31 mètres, couronnée d’une balustrade, de pilastres et d’une flèche hérissée de pointes.
Sa base abrite dans une niche renaissance une céramique d’Henri PETRUS.

 

A Noël les visiteurs peuvent admirer la crèche de l’église

De Noël à la chandeleur, une crèche constituée d’une vingtaine de personnages est installée dans l’église. C’est une des plus anciennes crèches de notre département, et une des mieux conservées. Les santons, classés par le service des Monuments Historiques, datent de la Monarchie de Juillet (1837). La toile de fond est une aquarelle de Maurice MAGNAN.

A l’origine, les santons, en dehors de la période de Noël, étaient confiés à certaines familles du village, chacune avait la charge d’un personnage (habillement, entretien) et devait le présenter pour la crèche ; c’est probablement ce qui explique qu’ils soient parvenus jusqu’à aujourd’hui en aussi bon état.

 

La Chapelle des Pénitents

Située à côté de l’église, la chapelle des Pénitents blancs en est séparée par une calade.

Sa façade principale au portail à fronton brisé est représentative du début du XVIIe siècle, c’est effectivement en 1613 qu’un maître maçon du village, André VALLON, l’a édifiée pour la confrérie des pénitents.

Elle est constituée d’une nef unique couverte d’un plafond et possède un clocheton à volutes.
Elle est aujourd’hui convertie en salle paroissiale de réunions.

 

A l’extérieur du village, d’autres édifices religieux sont présents : le Prieuré de Salagon, la chapelle de Châteauneuf et le Couvent des Minimes

Notre Dame de Salagon

L’église Notre-Dame-de-Salagon date du XIIème siècle, bien que remaniée au XVIème siècle, elle a conservé son décor caractéristique du Roman montagnard.
Le portail à triple voussure est particulièrement remarquable.

L’église comporte deux nefs ; à découvrir dans ce décor austère, quelques pierres sculptées (bélier, scène de chasse) et un chapiteau figurant le baptême du Christ.

Des fouilles ont révélé, dans le chœur, l’existence d’une première église datant du VIe Siècle et des vestiges de l’époque Romaine.

Les vitraux contemporains ont été réalisés par l’artiste Aurélie de Nemours (1998)

Le prieuré de Salagon abrite aujourd’hui le Musée ethnologique de Haute Provence.

 

 

Située en haut du chemin de Châteauneuf (au départ de la route d’Apt au bout de l’allée de platanes à droite)

Ancienne église Notre-Dame-de-l’Assomption, de la fin du XIe ou du début du XIIe . Il s’agit probablement de l’ancienne chapelle d’un château dont le souvenir ne subsiste plus que dans le nom du village de Châteauneuf-lès-Mane, rattaché à MANE au XVe siècle.

Des messes y sont encore célébrées.

Le gardiennage de la chapelle est assuré par frère Martin, logé dans le prieuré attenant.

Autour de la chapelle quelques traces laissent supposer l’existence d’un oppidum, preuve que le site était occupé à l’époque romaine.

 

Le Couvent des Minimes

A l’entrée du village en venant de Manosque, prendre à droite le chemin des jeux de maï

Couvent du XVIIe siècle, la façade de l’église caractérise cette époque de transition entre renaissance et baroque (frises à triglyphes intercalées de rosaces), l’intérieur de l’église d’une grande pureté architecturale abrite notamment un vitrail de Marie Madeleine.

Le couvent dispose d’un, vivier (ou “pesquier”), dont les balustres sont particulièrement remarquables.

Fondé en 1613 par le marquis Forbin de Janson pour recevoir l’ordre religieux des minimes, qui l’abandonne à la révolution, il devient en 1862, un hospice et accueille une communauté de sœurs franciscaines de Marie, jusqu’en 1999.

Rénové en 2008 le couvent est aujourd’hui un Hôtel et Spa